RÉGLEMENTATION THERMIQUE

La réglementation thermique 2012 a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments :

elle pousse ainsi à l’utilisation de matériel performant et économe, ainsi qu’à l’utilisation d’énergies renouvelables.

En effet, la consommation conventionnelle d’énergie du bâtiment est définie par le coefficient CEP et ce dernier ne peut

dépasser des valeurs maximales.

Les bâtiments collectifs d’habitation, ou parties de bâtiment collectifs d’habitation, disposent d’une dérogation dans

la formule de calcul du CEP max. La valeur admissible peut atteindre 57,5 kWh/(m²/an), contre 50 normalement, hors

modulations découlant de la localisation, de l’altitude et du type de bâtiment. L’arrêté du 21 décembre 2017 a prolongé

jusqu’au 31 décembre 2019 cette dérogation.

La RT Existant concerne elle les travaux de rénovation des bâtiments existants, résidentiels ou tertiaires. Selon l’ampleur

des rénovations et la nature du projet (surfaces, coût au m², …), les mesures applicables seront différentes : il s’agit de la RT

globale ou de la RT par élément. Au 1er janvier 2018, de nouvelles exigences à atteindre sont fixées, élément par élément

(chauffage, ECS, ventilation, …).

Enfin, la loi Transition énergétique a introduit la notion d’exemplarité énergétique et environnementale des constructions

sous maitrise d’ouvrage de l’Etat, de ses établissements publics ou des collectivités territoriales. Les bâtiments doivent être,

à chaque fois que possible, à énergie positive et à haute performance environnementale. Leurs consommations d’énergie

sont ainsi limitées et ils un recours significatif aux énergies renouvelables. De plus, leur empreinte sur l’environnement est

réduite sous des seuils d’émissions de gaz à effet de serre fixés pour l’ensemble de leur durée de vie, intégrant ainsi leur

construction et leur exploitation. Des critères supplémentaires sont requis comme la valorisation des déchets de chantier

ou bien encore le recours à des matériaux biosourcés.